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REFLEXOLOGIE Ou plutôt les réflexologies…

Les médecines traditionnelles reconnaissent depuis très longtemps des cartographies du corps. Elles sont situées et détaillées sur des zones précises : Les pieds pour la réflexologie la plus connue, mais aussi les mains, le visage, le nez, les oreilles, le ventre et même les yeux.

Les pieds sont le point d’entrée de l’énergie de la Terre qui monte à la rencontre de l’énergie du Soleil entrant par le crâne. Le massage est bénéfique pour ouvrir les connections à nos racines. Faire la liaison entre le passé et le futur…

Et plus encore, le massage aide à activer l’homéostasie de notre corps : c’est-à-dire le pouvoir que nos systèmes organiques et viscérales ont de s’auto-réguler.

C’est EUNICE INGHAM (1889/1974), physiothérapeute américaine assistante du DOCTEUR FITZGERALD, qui dans les années 30, a introduit la réflexologie moderne. C’est une méthode manuelle qui utilise le système nerveux réflexe pour diminuer les tensions du corps ou donner de l’énergie.

Nos pieds portent le poids physique, psychologique et émotionnel de chacune de nos journées. Donner à nos pieds un moment privilégié de massage est un moyen favorable à notre équilibre pour favoriser l’harmonie entre nos 3 corps : émotionnel, physique et psychique. Et redonner VIE à une partie délaissée de notre organisme. Les pieds ça ne sert pas « juste à rien » : c’est le 1er pilier de notre équilibre et notre première source de propulsion !

Que les chatouilleux se rassurent : la pression et les mouvements exercés lors du massage réflexe ne provoquent pas de crispations. Parfois une sensation de gène en début de séance mais toujours en finalité un sentiment de profonde détente.

AROMATHERAPIE

Ou l’art des huiles essentielles chémotypées ou biologiquement et botaniquement définies.

Obtenue par distillation à l’eau dans un alambic, chaque plante comportant des vésicules odoriférantes, produit une huile essentielle qui a la particularité d’être eubiotique pour la plante : odeur qui attire les pollinisateurs et qui fait fuir les prédateurs… Double action de préservation et de construction, il en sera de même pour nous utilisateurs.

Depuis quelques années, elles sont devenues à la mode mais déjà les égyptiens en avaient fait leur première médecine (y compris pour leurs momies !). Les huiles essentielles sont connues et utilisées depuis de nombreux siècles, et si elles ont été détrônées par l’arrivée massive des médicaments de synthèse, ces huiles merveilleuses ont un rôle majeur à jouer dans la prise en charge thérapeutique.

Leurs pouvoirs antiseptique, eubiotique, cicatrisant, draineur, régénérant, apaisant, et plus encore tant sur les sphères physique, psychique et émotionnelle m’étonne toujours ! Elles sont mes alliées de choix pour tous les bobos du quotidien en passant par une utilisation plus fine pour les pathologies lourdes.

Leur utilisation subtile demande un savoir-faire et des connaissances toujours retravaillées. Leurs multiplicités d’indications et leurs complexités d’utilisations ; leurs contre-indications et/ou précautions d’emploi demandent de nombreuses heures de pratique… Et comme en homéopathie, le tempérament du sujet est important à prendre en compte.

Pour rappel, 1 goutte d’huile essentielle est composée à 100% de principe actif : pas d’excipient ni de QSP ! C’est pour cela que très peu d’HE suffit à de grands résultats.

Attention à l’auto-médication en aromathérapie comme en allopathie.

PHYTOEMBRYOTHERAPIE ou Phytothérapie des Bourgeons

Selon la méthode (Bruxelles, 1959) du Docteur PAUL HENRY :

Extraire les principes actifs contenus dans les bourgeons par macération dans de la glycérine, de l’eau et de l’alcool pur pour récupérer le maximum du potentiel soluble dans ces 3 éléments.

Elle est considérée comme une spécialité spécifique de la phytothérapie. Le bourgeon est l’élément qui contient toutes les informations spécifiques de la plante, que ce soit dans son tissu ou dans sa génétique. Le bourgeon est une espèce végétale supérieure qui représente à lui seul tout un cycle de formation végétale.
On dit qu’il contient le méristème de la plante, c’est-à-dire le groupe embryonnaire qui détermine la croissance de la plante. Le méristème permet la différenciation des cellules selon les nécessités de la plante, des feuilles ou encore des écorces.

Riches en principes actifs vivants (acides nucléiques), les bourgeons contiennent également des vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes et hormones. Ils constituent des bio-régulateurs visant à renforcer les défenses naturelles du corps et à détoxiquer l’organisme par un drainage systémique (c’est-à-dire système par système, favorisant une revitalisation générale de l’organisme, en éliminant les substances toxiques et déchets, réduisant les risques de pathologie).